Outback Australien - Octobre 1998
Texte & Photos © Gregory Darmon

Me voici à Darwin, dans un camping, sous une chaleur torride et une humidité poisse. But des 3 prochaines semaines: Relier à moto, Melbourne à près de 5000km de distance en passant par l'outback australien.

Dimanche 4
Accueil des participants par Hakan, le guide (suédois) & chauffeur du véhicule d'assistance. Au total nous sommes 9 (sans compter le guide) pour 7 motos (2 équipages tandem) dont 3 représentantes de la gente féminine. Le groupe est en majorité germanophone (6 Allemands & 3 Suisses).

Briefing, présentation du parcours et visite de la ville (dont un crocodilirama) sont au menu. Le grand départ est pour demain, Lundi. Ce soir, nous sabrons le champagne sur la plage, face à l'océan Indien... Dans trois semaines nous devrions avoir atteint la mer de Tasmanie.


Lundi 5: Darwin - Wangi falls

Hakan s'occupe du p'tit dèj mais pas de la vaisselle ayant assigné les corvées pour le reste de la semaine aux touristes que nous sommes.

Au briefing, programme de la journée: petit parcours de 120 km avec un parc animalier et un camping au pied des chutes de Wangi.

Après avoir régler quelques problèmes de trésorie à Darwin, me voici en route, au guidon de ma fidèle (pour l'instant) XT 600, fendant l'air chaud et humide pour le "Territory Park" à quelques 60 bornes au sud, le long de la Stuart Highway que nous allons suivre tout au long du périple. Le 4 voies à piste séparée se transforme rapidement en 2 voies à piste commune. Je croise mes premiers Road Train, convois routier où un camion tire 3 ou 4 remorques.

Darwin et ses environ bénéficie d'un climat tropical: Humidité et chaleur élevée, Faune & végétation abondante.

Je quitte la Stuart highway pour rejoindre le parc et rattrape mes compagnons de voyage qui étaient partis avant moi. Le parc lui-même est un tour guidé de la faune variée de l'Australie du Nord. Le parc est intelligemment agencé et 3 heures sont a peines suffisantes pour en  faire le tour.

Depuis le parc, 'y a 2 options pour rejoindre le camping à Wangi falls: Soit on retourne sur la Stuart highway soit on prend une piste. A l'unanimité moins 1 voix on prend la piste (gravel road). Dieter, qui n'aime pas le gravier décide, de faire le tour par le bitume.

La piste est une tôle ondulée alterné d'endroit plus sableux et faut soit rouler lentement soit rouler a plus de 80 km/h. Après une période d'adaptation, on s'y fait mais le croisement d'un (gros) camion est toujours délicats...

Norbert & sa femme, crève de l'arrière... Le premier arriver au camping avertira Hakan qui reviendra pour remplacer la roue.

Sur la piste on passe un champs remplis de termitières magnétiques. Ce sont des termites qui construisent leurs abris selon un axe approximativement nord - sud. Les termitières sont plates (10-20 cm d'épaisseurs, sur 1 mètres de large et 1m50 de haut). Le champs ressemble à un cimetière ou à un champs de dolmens... C'est particulier.

Arrivé au camping, on se délasse dans la gouille au pied des Wangi falls, c'est délectable...

Alors que la nuit est tombée, on se fait rincer par un gros nuage tout noir. Ca dure pas longtemps (3/4 d'heure) mais ça tombe comme vache qui pisse :-). Dieter n'arrivera qu'après la pluie, et pas très content.


Mardi 6: Wangi falls - Edith Falls

Première surprise du matin: il fait déjà chaud. Deuxième: Les mouches! Aaaaargh (faut compter les a), y'en a partout, elles ne piquent pas, mais ça chatouille de partout, jusqu'à dans les narines. C'est à rendre fou. Le seul moyen d'y échapper: Rouler !

Après un autre champs de termites magnétiques, on quitte la région tropical et le paysage se transforme lentement avec une végétation qui supporte mieux la sécheresse. La chaleur est toujours élevée, mais l'humidité baisse.

A la sortie d'un bled, un choix s'offre à moi pour atteindre la destination du jour: Suivre la Stuart Highway (toujours tout droit) ou prendre a droite par la "Scenic route". Sans hésiter je prend la scénique, une petite route sympa qui tortille dans tout les sens.Le paysage reste constant, genre de pinède provençal géante clairsemé de palmier nains et de termitières.

Dans une ligne droite, j'aperçois une moto couché dans le bas coté... Après m'être arrêté, je reconnais la moto de Chris. J'apprendrais plus tard que Chris roulait sur le bas coté en regardant le paysage et n'a pas vue l'énorme nid de poule... Résultat: un soleil, une compression de la 4 eme vertèbre, rapatriement le lendemain sur Darwin et 2 semaines d'immobilité.

Malgré tout, le convoi arrive à Edith Falls, un oasis au milieu de toute cette aridité, pour un repos et baignade  bien mérité, faut pas oublier que je suis en vacances...


Mercredi 7: Edith falls - Makaranda

Après une petite baignade matinale, on s'arrête tous a Katherine pour prendre des nouvelles de Chris avant qu'il ne sois transféré à Darwin et lui souhaiter bon rétablissement.

Le paysage plat et boisé que l'on admirait à maintenant fais place à un terrain légèrement vallonné et aride, les forêts s'éclaircissant au fur et à mesure de notre descente vers le sud et sont graduellement remplacé par des arbustes, des hautes herbes et des broussailles.

On croise plusieurs feux de forêt intentionnels, allumé dans le but de pouvoir contrôler un incendie sauvage. L'efficacité du stratagème n'est pas, à premier abord, convaincant...

Le camping est construit autour d'une source d'eau... chaude! Pour se rafraîchir, c'est pas le pied.


Jeudi 8: Makaranda - Mt Lubras

L'étape est courte et on passe le temps à ce rafraîchir (il fait plus de 40 à l'ombre) dans les roadhouses, ces établissements le long de la route qui font, entre autres, station service, supermarché et bar. Il s'agit de ne pas arriver trop tôt au lieu du camping car les mouches nous y attendent d'ailes fermes, mais dès que la nuit s'installe, elle disparaissent.

Le paysage aride de broussailles et arbustes c'est définitivement imposé. On est loin de la côte.

Ce soir nous établissons un bush camp au pied du Mont Lubras, un caillou de 15m de hauteur, mais altitude suffisante pour avoir un bonne vue sur les alentour.

La terre est chaude de tout le soleil emmagasiné pendant la journée ce qui fait que le sommeil est difficile à trouver quand le matelas fait plus de 25 degrés.


Vendredi 9: Mt Lubras - Devil's Marbles

On passe par la ville de Tennent Creek, haut lieu de la ruée vers l'or australien. On passe notre temps entre le musée de l'or, quelques "galeries d'art" aborigènes, le super marché et un lac artificiel pour se détendre et échapper à la chaleur.

A la sortie de la ville je me fait rincer par un orage et le temps de trouver un abri (que 2 km plus loin), je suis trempe et j'y rejoint Cathy, Suzanne et Stéphanie. L'abri est prévu pour le soleil et la pluie passe au travers... Un couple de retraité australien qui c'était aussi arrêté a bord de leur bus camping nous offres le café... C'est une constante, le contact avec l'australien du centre sont facile et détendu.

La pluie nous retarde et nous arrivons de nuit (mais en ayant assister à un magnifique couché de soleil) à Devils Marble.


Samedi 10: Devil's Marbles - Alice Springs

Devil's Marbles c'est des billes de pierre de 2m de diamètres en moyenne entassées les unes sur les autres. Au petit matin avec la lumière du levé de soleil c'est vraiment impressionnant.

Aujourd'hui, étape de 400 km pour rejoindre Alice Springs et rien de très intéressant à faire en route. Même pas une petite baignade. A nouveau on passe le temps a faire du roadhouse hopping. La température s'est rafraîchit (le fond de l'air est à 25°). Le paysage évolue peu sauf au alentour d'Alice Springs où les arbres refont leurs apparition.

Arrivée au camping ou l'on restera deux nuits pour se reposer des ces dur, dur, vacances et profiter de visiter la ville. Géographiquement Alice Spring est au coeur de l'Australie.


Dimanche 11: Alice Springs.
Grasse Matinée, Hakan nous à préparer des crêpes (ou plutôt devrais-je dire, des pancakes) avec du sirop d'érables, miam...

Le vent a décidé de nous gâcher la matinée et on passe notre temps à assurer toute les tentes. Peine perdue, le vent se renforce et on décide de démonter les tentes.

Plus tard, j'escalade le rocher de Heavytree Gap pour avoir une magnifique vue sur tout Alice Springs, mais le vent souffle encore plus fort.

La Ville d'Alice Springs est une ville moderne de 25'000 âmes et est assez surprenante pour un bled au milieu du continent. Le confort y est total, les rues propres et entretenues, des supermarchés, un Burger King, un accès Internet public à la libraire et de l'outback a volonté... ça serai presque agréable d'y vivre.

Le centre ville est construit autour d'une rue piétonne où les galerie d'art se disputent le client. Il s'agit de vendre de l'art aborigène à n'importe quel prix! (surtout excessif).

Culturellement la ville est très riche et propose plus de site culturel que Manille est ses 10 millions d'habitants. C'est vraiment 2 mondes totalement opposés.

Je n'ai le temps que de voir l'ancienne station télégraphique et le musée de l'aviation avant de me faire rincer par un orage.

La ligne télégraphique Adélaïde - Alice Springs - Darwin avait permis à l'Australie de se connecté (en 1872) au télégraphe international via un câble sous marin à l'île de Java et de sortir de son isolement. Jusque' alors un message prenait près de 3 mois pour rejoindre Londres, maintenant il ne fallait que quelques heures... Comme quoi, Internet n'a rien inventé... J'vous envoie un télégramme!


Lundi 12: Alice Springs - King's Creek.

Là, j'essaye d'écrire avec un moustiquaire sur le visage pour éviter lesmouches... ben c'est pas le pied...

Pour rejoindre King's Creek 'y a 450 bornes et un roadhouse tout les 100. Entre... rien! C'est là que l'immensité (et le vide) du continent se ressentent. Au km 150 un cratère de météorite, ça occupe.

On aurait du prendre une piste pour rejoindre King's Creek, mais le guide a appris qu'elle a été partiellement emporté par de récentes forte pluie et qu'il ne pourras pas y passer avec le Land-Cruiser et la remorque et donc il ne pourra pas non plus nous porter assistance. Résultat tout le groupe fait un détour par une route bitumée. Je suis dé-sa-poin-té!

Au km 350 une chaîne de montagne (colline ?) fait sont apparition en même temps le paysage reverdi et que la présence d'arbres se fait remarquer. La constante de la terre rouge ne change pas (normal, c'est une constante).

Pour meubler, quelques réflexions sur les aborigènes. Il y a un effort de la part du gouvernement (blanc) australien pour préserver quelque chose de la culture et du mode de vie aborigène. Mais cet effort me semble être uniquement une façade. Il n'y a pas d'intégration entre les 2 mondes (ou modes de vie) à part quand c'est à l'avantage économique de l'australien. Exemple: toute les boutique vendant de l'art aborigène sont tenu par des blanc, pendant qu'en arrière boutique, des aborigènes produisent les oeuvres...

Finalement le camping. L'eau de le piscinette est glacial! Ca fait du bien.


Mardi 13: King's Canyon

C'est une curiosité géologique dans cette région où il n'y a autrement rien.  Taillé par le temps et le temps dans un bout de montagne, un magnifique canyon, abritant une faune et une flore exceptionnel pour la région, le tout avec un petit bassin de flotte. Bref, un jardin d'éden, comme l'appel les locaux.

On passe la journée a s'y promener, s'y délasser et s'y baigner... je vous laisse imaginer...
 


Mercredi 14: King's creek - Ayer's rock

Entre King's Creek et Ayers Rock il y a 125 bornes en ligne droite. Par contre, la seule et unique route fait un grand détour de près de 300 km, avec un comme unique occupation 1 roadhouse au km 200.

Au détour d'une ligne droite, le rocher d'Ayer surgit du sol. Planté sur une plaine sans autre avertissement, ça surprend et ça fait presque artificiel. Etrange, étrange... Pas étonnant que les foules idolâtres y soient attirés.

Le Ayers Rock Resort est une attraction à lui tout seul. C'est un campus hôtelier et touristique ultra moderne, avec une architecture original planté là au milieu de nul part à quelques kilomètre du fameux rocher rouge.

A La libraire du campus, il est possible de ce connecter sur Internet pour $6 par heure. C'est de là que finalement je trouve un prise téléphonique compatible avec mon système et que j'ai pu vous envoyer le message précédent. Dans le centre de l'Australie, c'n'est pas de trouver un téléphone qui pose problème, mais la prise de téléphone elle même. C'est un problème de connectique !

En fin d'après-midi, un orage arrose la région et laisse une superbe lumière sur le rocher.


Jeudi 15: Ayer's Rock

Lever à 5 heure du mat' pour aller voir le lever du soleil. Le ciel est gris et menaçant et on à droit à 10 minutes de rayons pâles avant qu'un orage coupe toute lumière de l'astre du jour et termine le spectacle prématurément. A moto, bien sûr, je suis trempe et me réfugie au centre culturel.

La signification culturelle, historique et spirituelle du rocher y est expliquer en long et en large. C'est assez bien foutu, mais toute la région est une usine à touriste: ça gâche...

A coté de Ayer's Rock (à 50km), il y à une autre formation rocheuse, les Olgas. C'est une série de dômes arrondis par l'érosion. Je me ballade dans la vallée des vents qui porte effectivement bien son nom: ça souffle !

De près, les Olgas ressemblent à un tas de boue mélanger à des boulets le tout cuit au soleil. Pas étonnant que ça s'érode, ça doit pas être bien solide. Je me fais arroser 2 ou 3 fois, puis je rentre au camping.


Vendredi 16: Ayer's Rock - Kuglera

Au menu aujourd'hui: Un roadhouse au km 240 (où je profite pour compléter ce journal) et un au km 320, puis on établit un bush camp au km 370. C'est vraiment la dèche... et ce soir en plus des mouches on à droit à des p'tites boules de velcro (qui poussent sur des genres de petites touffes à marguerites) qui s'accrochent à tout et en plus sont piquantes. Ca me prendra 2 jours à m'en débarrasser.


Samedi 17: Kuglera - Coober Pedy

Roadhouse au km 160 & 240. Ce dernier à une piscine et on y passe plusieurs heures entre la piscine et le billard.

J'me prend un hamburger "the lot". En plus du traditionnel hamburger avec fromage, tomate, salade & ketchup, le cuistot rajoute du bacon, un oeuf sur le plat et une rondelle d'ananas, le tout pour 6 dollars australien. J'vous raconte pas la taille de l'engin.

A quelques dizaines de kilomètres de Coober Pedy, le paysage change et de petites chaînes de montagnes font leurs apparitions. En me rapprochant, je constate que ce ne sont pas des montagnes, mais des tas de terre, résultat des nombreux forages de la région. Je viens d'arriver dans la capitale mondial de l'opale...

La ville minière à un aspect digne des western style "ruée vers l'or" avec des engins jonché de ça de là, de la poussière partout et en dehors de la ville, quasiment pas un arbre ni un arbuste, mais du caillou à perte de vue et quelques collines... avec 40° à l'ombre (et y'en à pas) en moyenne.

Les conditions extrêmement aride et l'absence de bois de construction ont poussés les habitants - prospecteurs - de la régions à creuser leurs habitations à même le rock.

Le "camping" est construit selon le même principe et ce soir on dort sous terre...

J'avais oublier de vous dire... Chris est sorti de l'hosto avec la bénédiction du médecin et nous a rejoins à Ayers Rock.


Dimanche 18: Coober Pedy

Visite et explication d'une mine d'opales. C'est impressionnant c'que les gens feraient pour des fragments des cailloux dans un lieu perdu comme celui-ci. Les prix pratiqués pour une paire de boucles d'oreille de qualité vont d'une centaine de dollars à un millier de dollars, suivant la classe et la taille de la pierre.

L'après-midi, je vais me promener au nord du bled, au milieu de collines à sommet plat, la breakaway range. Les couleurs variées sont une franche coupure avec les paysages monotones que l'on a eu droit. Il parait que c'est ici que beaucoup de film sont tourné comme Mad Max III et Pricilia, Reine du désert.


Lundi 19: Coober Pedy - Lake Hart

Ca caille! (20°, mais j'avais plus l'habitude :-). Le premier roadhouse et à plus de 250 bornes. C'est à la limite de portée du réservoir de la XT, va falloir rouler souple (c'est à dire se traîner à 90km/h compteur) et y'a vraiment rien entre à part de la savane. Comme dit Dieter: le paysage alterne entre pas d'arbres, p'tits arbres, kangourou mort (écrasé) et vautours, puis ca recommence.

Chris qui était passager du Land-Cruiser se décide de reprendre la moto. Comme la sienne est H/S, la moto de réserve est sortie.

J'me réchauffe un bon moment au roadhouse et me tape un bon hamburger "the lot".

Un bout plus loin un ému, volatile débile, tente de me couper la route. Ca a les mêmes réactions qu'une une poule affolée dans un dessin animé de Tex Avery mais en dix fois plus gros! Je vous laisse imaginer...

On arrive finalement au lake Hart, un lac sec & salé d'une quarantaine de kilomètre de diamètre. Le vent s'est lever et la température a chuté. On bataille à monter les tentes mais on se régale avec des T-bones steaks grillés à la flamme de l'outback australien.


Mardi 20: Lake Hart - Crystal Brook

Rude réveil. On est passé en l'espace de 2 jours à des petits matins à presque 30° à des températures à peine supérieur à 10° ! J'n'ai pas les habits qu'il faut pour c'te saison... ça promet!

10km avant d'arriver à Port Augusta (un port comme son nom l'indique, donc au bord de la mer) le paysage est toujours aride avec des broussailles et quelques très rares arbres clair semé Il n'y a aucun signe avant coureur que l'on arrive en ville. Pas de ferme, de maison ou autre présence humaine. C'est déroutant (d'où l'expression australienne: Yeah, Mate, t'es complètement off-road!).

La petite ville est quasi déserte. 'Faut croire que les gens travail !-). On est de retour à la civilisation: Y'a un Burger King et un KFC. La ville est calme, propre et pas très intéressante à part un musée de l'outback, mais comme on vient de le faire, c'est pas très excitant...

A la sortie du bled on continue en direction d'Adélaide et on longe les Flinders Ranges (qui culminent à 750m). C'est le changement radical de paysage avec des champs de blé à perte de vue et des petits villages à intervalle régulier. Je prend une route scénique et me fait plaisir sur une petite route qui tortille dans une des gorges des Flinders. Après tout ce désert, c'est rafraîchissant...

Camping de Crystal Brooks, 20h54, 11.9°, 1016mb, la pression atmosphérique est en hausse et le local de l'étape annonce du beau temps avec une augmentation des températures... 'faut y croire!


Mercredi 21: Crystak Brook - Coorong

La route est plaisante, mais le fond de l'air est frais et avant midi je suis a Adélaïde. L'entrée de la ville est impressionnante avec sa banlieue commercial suivit des ses jardins à l'anglaise. Je passe quelques heures à me promener et visiter la ville. Je revois la première cravate en près de 3 semaines...

Je dois bien tôt partir car le camping est a 200 bornes au sud de la ville. Je me paume à chercher la bonne sortie de la ville et je me fais rejoindre par Chris, Cathy, Stephy et Suzanne. Après tout un mic-mac, on apprend que Daniel a cassé sa chaîne, que Hakan a du retourner le chercher et donc que le dîner ne sera pas servis à l'heure!

Il commence à pleuvoir et je me réfugie dans un roadhouse pour croquer une morse et me réchauffer. Les autres motards n'ont pas suivit. Je repars après le 338ème épisode de M.A.S.H. et me retrouve sur une petite route qui tortille agréablement. Ca ne dure pas longtemps car la nuit est tombée... J'arrive au camping vers 20h00. Dieter est seul (depuis 17h30) et les autres ne nous rejoindrons que vers 21h00. L'atmosphère est à la mauvaise humeur...
 


Jeudi 22: Coorong - Warrnambool

Le carter d'huile de la moto de Daniel à fendu sous l'impact du bris de la chaîne. Hakan décide d'échanger les blocs moteur de l'ex-moto de Chris (qui n'a "que" la fourche faussée) et celle de Daniel. Je lui donne un coup de main et quelques heures plus tard, Daniel peut repartir à moto...

La région à beaucoup de curiosité et je m'arrête fréquemment pour me balader à pied et visiter un parc national avec des lac hyper-salin qui abrite une faune & flore particulière, un bled avec une jetée de près de 800m de long, et une ville construit autour d'un lac dans un cratère.

Ici l'industrie du bois est active et l'air sans le bois fraîchement coupé. Il y a un programme de replantation car certaine forêts sont alignés comme des trouffions.

Je me met sur le tard et j'arrive de nuit (& mouillé) au camping...


Vendredi 23: Warrnambool - Cape Otway

La côte est découpée comme certains coins de Normandie avec des falaises impressionnante et des bouts de rocher, tel des pilier, à quelques mètre de la falaise. Les rocher ont des noms comme "London Bridge" ou "les 12 Apôtres".

J'arrive à Cape Otway à nouveau mouiller, c'est l'printemps... Pendent que je monte la tente, j'entends un mugissement, genre de croisement entre un porc qui gueule "hhhuuuîîte" et un ours qu'a pas eu sa ration de miel... c'est le cri du koala, la nuit, au fond des bois!


Samedi 24:  Cape Otway - Melbourne

Ballade à cheval dans la forêt pour voir des koalas. C'est mignon comme une peluche, ca dors tout le temps ou bien ca mange... la belle vie koa là!

Ma moto est chargée dans la remorque et Hakan me dépose à Melbourne.

- fin du voyage.